BISCUIT n. m.
XVI^e siècle. Réfection savante de l'ancien français bescuit, composé de bis- et de cuit, participe passé de cuire.
☆1. Pain très sec en forme de galette, peu levé, auquel une cuisson prolongée assure une longue conservation. Le biscuit pouvait remplacer le pain pour les marins ou les militaires en campagne. Biscuit de soldat. Une ration, un baril de biscuit. Casser, tremper du biscuit. Expr. S'embarquer sans biscuit, partir en voyage sans provisions et, fig., se lancer dans une entreprise sans avoir pris toutes les dispositions et garanties nécessaires. C'est un homme prévoyant qui ne s'embarque jamais sans biscuit. • Par ext. Biscuit de chien. Biscuit de fourrage, galette destinée à nourrir les animaux de trait.
☆2. Petit gâteau sec et croustillant. Un biscuit à la noix de coco, à la cannelle, au chocolat. Biscuit salé, biscuit au fromage.
☆3. Variété de pâtisserie à pâte levée très légère. Du biscuit de Savoie. Un biscuit roulé à la confiture. Des biscuits à la cuiller, voir Cuiller.
☆4. CÉRAMIQUE. Pâte de porcelaine cuite au four et qu'on laisse dans son blanc mat sans peinture ni couverte. Le biscuit imite le grain du marbre. Une figurine en biscuit. Par méton. Un biscuit de Sèvres. Par ext. Un biscuit de faïence.