Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
VOITURIER, -IÈRE, subst. masc. et adj.
I. − Subst. masc.
A. − Vieilli
1. Personne qui fait métier de transporter des voyageurs, des marchandises. Synon. mod. convoyeur, transporteur.Une grande diligence à quatre chevaux ayant été retenue pour ce voyage, et dix personnes s'étant fait inscrire chez le voiturier, on résolut de partir un mardi matin (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Boule de suif, 1880, p. 118).
2. Celui qui conduit une voiture de transport hippomobile. Synon. cocher2, conducteur, postillon, roulier.Je vis de loin venir lentement une lourde charrette, un voiturier à pied la conduisait, deux hommes étaient sur la banquette de devant, les bras croisés (Janin, Âne mort, 1829, p. 204).
B. − DR. COMM.
1. [De l'Ancien Régime au xixes.] Voiturier par terre et/ou par eau. Personne appartenant ou non à une corporation qui transportait voyageurs et marchandises par voiture attelée ou coche d'eau. Les voituriers par terre et par eau sont assujettis, pour la garde et la conservation des choses qui leur sont confiées, aux mêmes obligations que les aubergistes (Code civil, 1804, art. 1782, p. 324).
2. Mod. ,,Transporteur par fer, route ou eau tant pour les marchandises que pour les voyageurs`` (Barr. 1974). Beaucoup de gens, même illustres, s'imaginaient à cette époque que les chemins de fer ne seraient pas le grand instrument des échanges; qu'ils ne transporteraient pas beaucoup de marchandises; et que, pour les transports effectués, les compagnies se borneraient au rôle de voituriers, laissant presque toujours aux intéressés la manutention des colis (Chardon, Trav. publ., 1904, p. 303).
C. − Employé chargé de garer les voitures des clients dans un hôtel, un casino. Je devais m'extirper tout seul (de la voiture), et en vitesse, si je ne voulais pas que le voiturier aille me garer en même temps que la Maserati! (V. Lestienne, L'Amant de poche, 1975, p. 80 ds Rob. 1985).
II. − Adjectif
A. − Vieilli
1. Relatif au transport par voiture. Il faudra renforcer la production aussi d'un quart, c'est-à-dire ajouter à la milice agricole et industrielle, non pas 251, chiffre qui indique la proportionnalité de l'industrie voiturière, mais 250 (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 166).
2. Destiné au passage des voitures. Il ne s'agissait, en réalité, que d'une rectification de la route voiturière, la profitable équivoque était entretenue par le conducteur des Ponts et Chaussées, affilié à la loge de l'avocat (Vogüé, Morts, 1899, p. 100).
B. − Mod. Qui se rapporte à l'industrie automobile. (Dict. xxes.). Centre voiturier. (Rob. 1985).
En appos. Maître voiturier. Celui qui conçoit, qui met au point de nouvelles voitures. Découvrez les nouvelles Corsa. L'alliance réussie de qualités opposées, assemblées par le savoir-faire d'un maître voiturier (Le Nouvel Observateur, 8 janv. 1983, p. 90).
Prononc. et Orth.: [vwatyʀje], fém. [-jε:ʀ]. Le subst. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Adj. 1. 1213 « qui sert au transport » (Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 181, 22: nes voiturieres); 2. 2emoit. xives. gens voitturiers « personnes dont le métier est de transporter des voyageurs, des marchandises » (La Tour Landry, Livre pour servir à l'enseignement de ses filles, éd. A. de Montaiglon, p. 43). B. Subst. ca 1268 « celui dont le métier est de transporter des voyageurs, des marchandises » (Rupelmont, no118, A. provinc. de Gand ds Gdf. Compl.). Dér. de voiture*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 91.