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VEXATION, subst. fém.
Action de vexer quelqu'un; fait d'être vexé.
A. − Vx. [Corresp. à vexer A 1] Synon. abus, brimade, exaction, oppression.La profondeur de son génie (...) lui faisait voir [à Napoléon] que toute vexation inutile diminuait la force de la Nation (Stendhal, Napoléon, t. 1, 1842, p. 72).À la veille de la Révolution, après plus de cinq siècles d'oppression fiscale, la gabelle avait atteint son maximum de vexations et d'iniquités (Stocker, Sel, 1949, p. 106).
B. − [Corresp. à vexer B] Synon. humiliation, mortification.Si tu mourais au milieu de ces excitées, cher époux, on ne trouverait sur toi rien de ta femme, aucun souvenir, aucune marque... Quelle vexation pour moi!... Je vais te mordre au bras, avant ton départ (Giraudoux, Amphitr. 38, 1929, I, 3, p. 34).J'y avais [au collège] d'excellents camarades. Un jour, un professeur nous demanda: « Dites-moi, l'un après l'autre, quelle est la profession de vos parents. » (...) je m'écriai à mon tour: « Paysan ». Fusée d'ironie. J'étais trop jeune pour surmonter les vexations (Debatisse, Révol. silenc., 1963, p. 133).
Prononc. et Orth.: [vεksasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1261 « action de tourmenter, persécuter » (A. N. S 5095, pièce 14 ds Gdf. Compl.); spéc. dr. 1690 « action de tourmenter par des poursuites injustes » (Fur.) − 1771, Trév.; 2. 1866 une vexation d'amour-propre (Amiel, Journal, p. 455). Empr. au lat.vexatio « agitation violente », au fig. « mal, tourment »; « mauvais traitement, persécution », dér. de vexare (v. vexer). Fréq. abs. littér.: 183.