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VERBEUX, -EUSE, adj.
A. − [En parlant d'une pers.] Qui parle beaucoup, qui utilise beaucoup de mots, souvent pour dire peu. Synon. bavard.Les détails me manquent un peu sur ces époques reculées, je deviendrai moins sec et même verbeux à mesure que je m'approcherai de l'intervalle de 1826 à 1830 (Stendhal, Souv. égotisme, 1832, p. 96).Mademoiselle de Plailly, verbeuse, s'était alors jetée dans une autre diatribe: à l'entendre, son père ne voulait faire aucune concession (Mauriac, Fleuve de feu, 1923, p. 61).
Empl. subst. C'est un verbeux, qui me rappelle la bruyance et le commun des paroles d'un commis-voyageur à un dîner d'auberge du temps des diligences (Goncourt, Journal, 1896, p. 912).
B. − [En parlant d'une chose] Qui manifeste le défaut d'une telle personne. Commentaire, discours, propos, style verbeux; pages verbeuses. Des arguments spécieux et verbeux, présentés comme s'ils étaient inattaquables, mais que la moindre réflexion crève comme des outres gonflées (Martin du G., J. Barois, 1913, p. 237).V. enrober ex. 2.
REM.
Verbeusement, adv.D'une manière verbeuse. Quand le baron eut expliqué longuement et verbeusement dans son affreux patois de juif polonais, et sa rencontre avec Esther, et le cri du chasseur qui se trouvait derrière la voiture, et ses vains efforts, il conclut... (Balzac, Splend. et mis., 1844, p. 155).
Prononc. et Orth.: [vε ʀbø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1200 verbos (Règle Saint Benoit, éd. A. Héron, 1140); 1530 verbeux, verbeuse (Palsgr., p. 318b). Empr. au lat.verbosus « id. », dér. de verbum (verbe*). Fréq. abs. littér.: 72. Bbg. Gohin 1903, p. 253 (s.v. verbeusement).