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SUSCRIPTION, subst. fém.
A. −
1. Vieilli. Inscription, sur un pli fermé ou sur l'enveloppe, du nom de la personne à qui ce pli, cette lettre sont destinés. Synon. adresse1*.[Il] commença d'écrire une lettre qu'il cacheta, et sur laquelle il mit pour suscription: « À madame la baronne Danglars. » (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 603).L'un d'eux (...) tend un pli portant comme suscription: « Monsieur le Commandant de l'Expédition européenne de Fachoda ». Le capitaine Marchand le prend, déchire l'enveloppe (Émily, Fachoda, 1898ds Rec. textes hist., p. 230).
2. Dans la lang. jur. ou admin. Inscription sur un document clos, de la qualité ou de la fonction de la personne auprès de laquelle il est déposé. Une copie du dossier médical d'enseignement secondaire sous enveloppe cachetée, portant la suscription « M. le médecin chef de l'école normale supérieure » (Encyclop. éduc., 1960, p. 380).
DR. Acte de suscription. Acte par lequel le notaire constate par écrit être dépositaire d'un testament. [Le testateur] déclarera que le contenu en ce papier est son testament écrit et signé de lui, ou écrit par un autre et signé de lui: le notaire en dressera l'acte de suscription, qui sera écrit sur ce papier ou sur la feuille qui servira d'enveloppe (Code civil, 1804, art. 976, p. 177).
3. Mention portée sur un document. Les abréviations qu'elle [une inscription antique] renferme m'étant toutes connues, hors une, par les suscriptions en usage dans les lettres de Cicéron, je crus que celle que j'ignorais me serait facilement expliquée par mon oracle l'abbé Marini (Courier, Lettres Fr. et Ital., 1799, p. 664).
B. − HIST. (Moy. Âge). ,,Partie du protocole initial d'un acte comportant le nom et la qualité de l'auteur`` (Fédou Moy. Âge 1980).
REM.
Suscrire, verbe trans.a) Écrire au-dessus de la ligne. Suscrire un t (Lar. 20e). Part. passé en empl. adj., paléogr. Lettre suscrite. ,,Lettre écrite au-dessus d'une autre par abréviation`` (Lar. encyclop.). b) Porter une adresse sur une lettre. J'étais enseveli sous un amas de billets parfumés; si ces billets n'étaient aujourd'hui des billets de grand'mères, je serais embarrassé de raconter avec une modestie convenable comment on se disputait un mot de ma main, comment on ramassait une enveloppe suscrite par moi (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 23).
Prononc. et Orth.: [syskʀipsjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xves. supscription « adresse écrite sur le pli extérieur d'une lettre » (Gloss. de Salins ds Gdf. Compl.); 1559 (Amyot, Agésil., 34 ds Littré); 2. 1842 diplom. (Ac. Compl.: Suscription. Formule qui termine un manuscrit); 3. 1804 dr. acte de suscription (Code civil, loc. cit.). Empr. au b. lat.superscriptio, -onis « inscription » mil. ives. ds Blaise Lat. chrét., également att. en lat. médiév. au sens de « écriture ajoutée » ca 1250 ds Latham (formé sur le supin superscriptum de superscribere « écrire par-dessus, surcharger » puis en b. lat. jur. « mettre à titre d'inscription » comp. de super « en dessus » et scribere « écrire ») d'où le m. fr. superscription « ce qui est écrit au-dessus » 1339 (Cart. de Guise, Richel. 1. 17777, fo256 vods Gdf.) − 1660, OudinFr.-Esp., et le part. passé subst. superescrit « id. » 1remoit. xvies. (E. Médicis, Chron., t. 1, p. 209). Fréq. abs. littér.: 91. Bbg. Quem. DDL t. 4 (s.v. suscrire).