Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
SURCLASSER, verbe trans.
A. −
1. SPORTS. Classer un cheval de course, un sportif dans une catégorie supérieure à celle où il devrait normalement être mis en compétition. (Dict. xxes.).
2. Classer une personne, une chose dans une catégorie supérieure à celle dans laquelle elle devrait normalement être classée. L'aréopage local est bien informé, mais il manque de vues générales et d'indépendance. Dans une région mal équipée, il surclasse les hôtels pour les encourager (Jocard, Tour. et action État, 1966, p. 82).Pour ménager des possibilités de progrès [dans une carrière], certaines pratiques ont consisté à surclasser des emplois en créant des grades supplémentaires au sein d'un corps (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 243).
En partic. Établir dans une classe sociale supérieure. La prêtrise [au XIXesiècle] restait une carrière (...) et qui surclassait (La Varende, Normandie en fl., 1950, p. 69).Empl. pronom. Se surclasser socialement (Univers écon. et soc., 1960, p. 52-1).
B. −
1. SPORTS. Dominer largement et aisément ses adversaires. Synon. surpasser.Il m'était difficile de ne pas croire que, si j'avais le temps de m'entraîner, je surclasserais les premières séries. Je ne me reconnaissais que des supériorités, ce qui expliquait ma bienveillance et ma sérénité (Camus, Chute, 1956, p. 1498).
2. P. ext. Se montrer très supérieur, dominer largement. Sur mer, les lourds et lents voiliers de bois doublés de cuivre, qui mettaient 40 jours à traverser l'Atlantique, sont surclassés soudain après 1840 par les clippers américains, puis britanniques (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1968, p. 205).
Surclasser en + subst. désignant la nature de la supériorité.Henri Rochefort, gentilhomme déclassé, qui travaillait dans le mépris, fut porté sur le pavois de la calomnie et surclassa en succès de popularité les meilleurs de ses contemporains (Civilis. écr., 1939, p. 44-16).
Prononc.: [syʀklase], (il) surclasse [-klas]. Warn. 1968, Rob. 1985, Martinet-Walter 1973 [-klɑ-], le dernier à raison de 9 sujets sur 17. Étymol. et Hist. 1. a) 1899 turf surclassé part. passé adj. « (cheval) qui court avec des chevaux d'une classe supérieure à la sienne » (France-Chevaline, 13 mai ds Petiot); b) 1964 id. surclasser « (d'un cheval) dominer ses adversaires » (Rob.); 2. 1908 sports « triompher avec facilité de ses adversaires » ici part. passé adj. (L'Auto, 2 nov. ds Petiot); 3. a) 1928 « (d'une chose) présenter des qualités, des avantages supérieurs à ceux qu'offrent les autres choses du même genre » (Arnoux, Gentilsh. ceinture, p. 33); 1946 id. d'un projet (Abellio, Pacifiques, p. 30); b) 1934 « (d'une personne) posséder et manifester une supériorité incontestable sur les personnes appartenant à la même catégorie intellectuelle, professionnelle... » (Morand, France-la-Doulce, p. 13); 4. a) 1950 « placer quelqu'un à un rang plus élevé qu'il ne le mérite » ici absol. (La Varende, loc. cit.); 1960 pronom. (Univers écon. et soc., loc. cit.); b) 1966 « id. en parlant d'une chose » (Jocard, loc. cit.); 1967 (Belorgey, loc. cit.). Dér. de classer*, préf. sur-*. Bbg. Gall. 1955, p. 186, 484.