Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
SOCIOLOGIE, subst. fém.
Science des faits sociaux humains (considérés comme un objet d'étude spécifique), des groupes sociaux en tant que réalité distincte de la somme des individus qui les composent. Sociologie compréhensive, empirique, évolutionniste, marxiste, positiviste, rationaliste. Je conçois sans effort, d'après la seule connexité des phénomènes, comment on s'élève insensiblement de la biologie à la sociologie, et de celle-ci à la morale (Comte, Catéch. posit., 1852, p. 119):
Mais Durkheim n'est pas seulement l'interlocuteur d'un dialogue échangé entre professeurs de Sorbonne: tout se passe réellement comme si le fondateur de la sociologie française avait écrit la Division du Travail Social pour permettre à d'obscurs administrateurs de composer un enseignement destiné aux instituteurs. L'introduction de la Sociologie dans les Écoles Normales a consacré la victoire administrative de cette morale officielle. Nizan, Chiens garde, 1932, p. 190.
Sociologie + compl. déterminatif (désignant la chose étudiée).Ensemble d'études ayant trait aux différentes relations que la chose étudiée entretient (dans sa production, sa destination, son élaboration, etc.) avec les groupes ou phénomènes sociaux. Sociologie de l'art, de la connaissance, du droit, des régimes politiques, des religions. Une sociologie du catholicisme rétablirait les liens intimes et historiques entre tous les éléments du système et des réalités (Philos., Relig., 1957, p. 44-9).Nous proposons, au contraire, de distinguer dès le départ, entre une sociologie de l'écrit et une sociologie de la littérature (Traité sociol., 1968, p. 304).
Sociologie du langage. Étude du langage d'un point de vue sociologique. La sociologie du langage serait l'affaire du sociologue s'occupant de la fonction du langage dans la société (J.-B. Marcellesids La Pensée, janv. 1980, n o209, p. 8).
P. anal. Étude des phénomènes sociaux dans les règnes animal et végétal. [L'étude de ces associations] s'est développée surtout depuis une vingtaine d'années et est connue sous le nom de sociologie végétale (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 526).Nous ne passons que par un véritable saut des catégories de la psychologie et de la sociologie animales à celles de la psychologie et de la sociologie humaines (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p. 17).
SYNT. Sociologie contemporaine, criminelle, économique, électorale, générale, historique, industrielle, philosophique, politique, rurale, urbaine; domaine, développement, histoire, méthodes, objet, problème de (la) sociologie; ethnologie et sociologie; psychologie et sociologie.
REM. 1.
Socio, subst. fém.,abrév. fam. Cours de socio. Sa mémoire restitue l'étudiante de socio à Nanterre, « jeune fille sérieuse » (Le Monde dimanche, 29 mars 1981, p. VII).
2.
-sociologie, élém. de compos.V. macrosociologie (s.v. macro-), microsociologie, psychosociologie et aussi:
Ethno-sociologie, subst. fém.Serge [dans « Personne ne se ressemble » de D. Desanti], 27 ans, orphelin du maoïsme et d'une expérience d'usine qui s'est terminée en prison, a glissé de l'Histoire à l'ethno-sociologie de quartiers de Paris (Le Point, 6 juin 1977, p. 163, col. 1).
Prononc. et Orth.: [sɔsjɔlɔ ʒi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1839 (Comte, Philos. posit., t. 4, p. 252: la sociologie [en note: je crois devoir hasarder, dès à présent, ce terme nouveau, exactement équivalent à mon expression déjà introduite, de physique sociale]); 2. a) 1927 sociologie du progrès, sociologie de l'ordre (L. Brunschvicg, Le Progrès de la conscience dans la philos. occ., t. 2, p. 489 et 511); b) 1935 sociologie du jazz (Arts et litt., p. 78-02); c) 1949 sociologie animale (J. Vuillemin, loc. cit.). Comp. des élém. socio-* et -logie*. Fréq. abs. littér.: 283. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 4, b) 254; xxes.: a) 381, b) 833. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 424. − Quem. DDL t. 21, 23 (s.v. socio).