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SIGLE, subst. masc.
A. − PALÉOGR. Lettre initiale d'un mot ou de plusieurs mots employée comme signe abréviatif sur les médailles, les monuments ou dans les manuscrits anciens. Le manuscrit médiéval maintenait dans le livre toute la souplesse, toute la palpitation communicative du dessin de la lettre; les graphies, les sigles laissaient la part belle à l'intervention personnelle du copiste (Huyghe, Dialog. avec visible, 1955, p. 34).
B. − Cour. Suite de lettres initiales constituant l'abréviation de plusieurs termes formant une unité de dénomination fréquemment employée. Les écoles nationales d'enseignement technique. Il paraît indispensable d'apporter quelques précisions à propos de ces établissements que l'on désigne d'ailleurs fréquemment par le sigle « E.N.E.T. » (Encyclop. éduc., 1960, p. 173).Les lettres constitutives des sigles sont le plus souvent écrites en majuscules et le plus souvent suivies d'un point (S.N.C.F.), mais le point est de plus en plus facultatif (SNCF) (D. D. L.1976).
Prononc. et Orth.: [sigl̥]. DG, Passy 1914, durée longue ou demi-longue de la voy. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. a) 1712 fém. « lettre initiale employée comme signe abréviatif dans les inscriptions, les manuscrits anciens » (Mém. pour l'hist. des sc. et des Beaux Arts, Trévoux, p. 116 [traduisant le lat. siglae du titre d'un ouvrage: Tractatus de siglis veterum]), encore une attest. au fém. au xxes. (Reinach, Mus. gr., p. 116); b) 1759 Sigles (sans indication de genre) (Rich.); c) 1832 subst. masc. (Raymond). Empr. au b. lat. des juristessigla neutre plur. « abréviations, signes d'abréviation » (peut-être de singula « [lettres] isolées », les abrév. étant appelées singulae litterae par Probus, ou bien de signum « signe », v. Ern.-Meillet).
DÉR.
Siglaison, subst. fém.Formation de sigles à partir des lettres initiales de termes formant une unité lexicale fréquemment employée. Lorsque l'abréviation porte sur une unité syntagmatique ou phraséologique pour ne laisser subsister que certaines lettres initiales des mots appartenant à cette unité, on parle de siglaison (A. Clasds Leb. Spr.1984, n o3, p. 118). [siglεzɔ ̃], [-gle-]. 1reattest. 1964 (Dauzat); de sigle, suff. -aison*.
BBG. Calvet (L.-J.). Les Sigles. Paris, 1980, p. 7. − Doppagne (A.). Majuscules, abréviations, symboles et sigles. Paris, 1979, 104 p. − Gehénot (D.). Ling.: Qq. considérations sur l'ét. du sigle. Banque Mots. 1973, n o6, pp. 133-149. − George (K.E.M.). La Siglaison et les dér. de sigles en fr. contemp. Fr. mod. 1977, t. 45, pp. 33-42. − Poinsotte (J.-P.). Dictionnaire des sigles médicaux. Paris, 1981, 143 p.