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SERVEUR, -EUSE, subst.
A. − [À propos d'une pers.]
1. Homme ou femme chargé de servir les clients dans un bar, dans un restaurant. Synon. garçon, barman.Ces jeunes gens ont communément pour maîtresses, comme ils disent, des serveuses de brasserie à tabliers noirs et à gros seins, qui leur donnent quelque argent de poche (Nizan,Conspir.,1938,p. 71).« (...) elle n'a retenu que vos amis et quelques intimes. Vous devez mourir de soif », ajouta-t-elle en entraînant Henri vers le buffet où Julien seul en face de deux serveurs, vidait une coupe de champagne (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 266).
2. JEUX, SPORTS
a) [Dans les sports de balle] Joueur qui met la balle en jeu. Synon. servant.Le service est effectué au moment du choc de la raquette contre la balle. Le serveur doit ne pas changer de position soit en marchant, soit en courant, maintenir le contact avec le sol, garder les deux pieds derrière la ligne de fond (Jeux et sports, 1967, p. 1371).
b) [Dans les jeux de cartes] Joueur qui sert, qui donne des cartes (d'apr. Rob. 1985).
3. ART MILIT. Synon. de servant (v. ce mot III D).« Fous le camp, idiot! » cria le serveur. Il commença à botter les fesses du mitrailleur, à toute volée: « Mais vas-tu foutre le camp! » (Malraux, Espoir, 1937, p. 642).
4. TECHNOL. Ouvrier chargé d'alimenter une machine. Serveur de broyeur, d'élévateur. (Dict. xixeet xxes.).
B. − [À propos d'une chose] INFORMAT. ,,Organisme qui exploite un système informatique permettant à un demandeur la consultation et l'utilisation directes d'une ou de plusieurs banques de données`` (Luca Micro-informat. 1984).
Centre serveur. « Je passais mes nuits branché sur les « centres serveurs » de province, à cent francs l'heure », dit Patrick, dont le regard brillant irradie derrière les lunettes. Les « centres serveurs » sont des ordinateurs assez puissants auxquels on se connecte par Minitel. Exemple de service: l'annuaire électronique (L'Événement du jeudi, 13 déc. 1984, p. 48, col. 2).
Prononc. et Orth.: [sε ʀvœ:r], fém. [-ø:z]. Ac. 1935: serveur. Étymol. et Hist. Ca 1225-50 serveor « serviteur » (Lancelot du Lac, éd. E. Kennedy, 204, 31) − déb. xives. ds Gdf., subsiste au sens liturg. 1739 serveur de messe (Restaut, Traité de l'orth. françoise, qualifié d'« inusité » dès Raymond 1832); 1832 sports (Raymond: Serveur. Au jeu de paume, celui qui lance la balle le premier dans la partie, ou dans le courant de la partie); 1875 mines (Lar. 19e: serveur. Aide mineur, ouvrier chargé de faciliter le travail des haveurs); 1892 subst. fém. serveuse (Guérin: Serveuse, Servante, avec une nuance de dépréciation); 1923 subst. masc. serveur (Lar. univ.). Dér. de servir*; suff. -eur2*, -euse. Fréq. abs. littér.: 85. Bbg. Delamarre (G.). Le Vocab. des réseaux- Informatique et gestion. 1979, n o108, p. 63. − Goosse (A.). Ét. de vocab. eccl. Foi Lang. 1977, n o2, p. 132.