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ROCADE, subst. fém.
A. − ART MILIT. Voie de communication parallèle au front permettant d'établir des liaisons entre les secteurs de l'arrière. Ligne, route, voie de rocade. La mission des armées britanniques reste de rejeter les forces ennemies sur le massif difficilement pénétrable des Ardennes, où elles coupent leur rocade principale (Foch, Mém., t. 2, 1929, p. 243).
B. − URBAN. Voie de circulation rapide contournant ou longeant une agglomération. C'est également avec des niveaux séparés qu'ont été aménagés au cours de ces dernières années les croisements de la grande rocade de Paris (J. Thomas, Route, 1951, p. 313).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔkad]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. [2emoit. xviiies. art milit. rocade, ligne de rocade (Guibert, Puységur, s. réf. d'apr. Thomasson, Curios. lang. fr., p. 112); 1890 voie de rocade (s. réf. ds Esnault, Notes compl. Poilu [1919], 1956)] 1918 voie de rocade (Dauzat, Arg. guerre, p. 147); 1918 rocade (Déchelette, Arg. poilus, p. 186); 1919 ligne de rocade (Lar. mens., p. 707a); 2. 1941 p. anal. (G. Bardet, Probl. d'urban., p. 79). Dér. de roquer* (p. compar. du mouvement de va-et-vient qui s'effectue sur la ligne de rocade avec le mouvement des pièces sur l'échiquier lors du roque); suff. -ade*. Bbg. Quem. DDL t. 16, 22.