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* Dans l'article "REPRISER,, verbe trans."
REPRISER, verbe trans.
Remettre en état une étoffe, un vêtement déchiré ou troué en faisant une reprise. Synon. raccommoder, ravauder.Linge à repriser; repriser une veste, un jupon, du linge, une tapisserie, des chaussettes. Rentré chez lui, Évariste trouva sa mère assise à la fenêtre, qui reprisait des bas (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 83).Quant à l'idée, simple pourtant, de rapiécer un tissu, les Péruviens eux-mêmes ne la connurent pas, mais se contentèrent de repriser les trous (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 128).P. métaph. Saurai-je, d'ici juillet, terminer mon livre? J'en doute. J'ai passé ces trois derniers jours à repriser les derniers chapitres − lus à Martin du Gard, à mon passage à Paris (Gide, Journal, 1924, p. 790).
Subst. + à repriser.Qui sert à repriser. Fil, coton à repriser. C'est ce petit gros homme vilain qui vend tristement toute la journée des boutons et de la laine à repriser (Colette, Naiss. jour, 1928, p. 65).
Part. passé en emploi adj. Qui a été reprisé. Chandail reprisé, bas reprisés. Gaspard prit sa défroque, − elle était de bure bleue, quelque peu reprisée aux coudes, − mais avant de l'enfiler, il se mit à en palper les doublures (Pourrat, Gaspard, 1922, p. 87).Comme j'enlevais péniblement mon tricot de laine, très reprisé, il a tourné le dos (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1232).
REM.
Reprisable, adj.,hapax. Qu'on peut repriser. Un maillot un peu troué, si facilement reprisable, et qu'elle a jeté (Montherl., Olymp., 1924, p. 247).
Prononc. et Orth.: [ʀ əpʀize], (il) reprise [-pʀi:z]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1835 (Raymond). Dér. de reprise2; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 83.
DÉR. 1.
Reprisage, subst. masc.a) Action de repriser le linge. Synon. raccommodage, ravaudage, reprise2.Malgré tant de reprisages qu'elle voulait terminer, ses mains s'abandonnaient par instants devant elle, et ainsi inoccupée, sa pensée lui échappait (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 199).b) Partie reprisée d'une étoffe, d'un vêtement. Il décrit le petit soulier de satin blanc qui, pour chacune d'elles, est soutenu, renforcé par un petit reprisage et matelassage de soie dans les endroits où la danseuse sent qu'elle pèse et appuie davantage (Goncourt, Journal, 1868, p. 444). [ʀ əpʀizaʒ]. Att. ds Ac. 1935. 1reattest. 1868 (Goncourt, loc. cit.); de repriser, suff. -age*.
2.
Repriseur, -euse, adj. et subst. fém.a) Adj. Qui reprise ou sert à repriser. La machine possède les accessoires permettant de réussir la reprise (plaque à repriser, pied repriseur) (Mathiot, Éduc. mén., 1957, p. 104).b) Subst. fém. Ouvrière spécialisée dans la reprise du linge ou des dentelles. Vous sonnerez à la porte de gauche, sur laquelle d'ailleurs vous lirez: « MlleChardin, repriseuse de dentelles et de cachemires » (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 355). [ʀ əpʀizœ:ʀ], fém. [-ø:z]. 1resattest. 1846 subst. fém. repriseuse « personne qui reprise » (Balzac, loc. cit.), 1957 adj. repriseur « qui reprise » (Mathiot, loc. cit.); de repriser, suff. -euse, -eur2*. Bbg. Quem. DDL t. 17.