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REFUIR, verbe intrans.
A. − Vx. Fuir, s'enfuir. Les soldats étrangers refuyoient et avoient en horreur une telle exécution [du Roi] (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, 1797, p. 180).Et les âmes nouvellement nées, le long des murs et des bois, poussant comme les petits oiseaux tout nus de faibles cris, refuient, guidées par les météores, vers les régions de l'obscurité (Claudel, Tête d'Or, 1890, 2epart., p. 88).
B. − CHASSE. [Le suj. désigne un animal poursuivi] Revenir sur ses pas pour ruser et donner le change. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc.: [ʀ əfɥi:ʀ], (il) refuit [ʀ əfɥi]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 réfl. « s'enfuir de nouveau » (St Alexis, éd. Chr. Storey, 385); 1erquart xiiies. intrans. « s'enfuir » (Renclus de Molliens, Carité, 134 ds T.-L.); 2emoit. xiiies. vén. refuire sur soi « revenir sur ses pas en fuyant » (Chace dou cerf, 274, ibid.); 2. xiiies. trans. « mettre à l'abri, sauver » (Légende de Girart de Rousillon, 210, ibid.); 3. 1534 id. « éviter en fuyant » (Rabelais, Gargantua, XXXVIII, 26, éd. R. Calder et M. A. Screech, p. 228: Les moynes sont de tous refuys et des vieulx et des jeunes). Issu, avec changement de conjug., du lat. refugere « reculer en fuyant, s'enfuir; chercher un refuge ». Bbg. Gohin 1903, p. 309.