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REBUFFADE, subst. fém.
Souvent au plur. Refus brutal accompagné de paroles dures et méprisantes; accueil désagréable. Synon. affront, mépris, vexation.Recevoir une rebuffade; souffrir des rebuffades. Je vous souhaite seulement d'avoir les cuisses comme j'ai les bras, ça fera plaisir à bien du monde. MmeChessenet, qui est maigre et s'en désole, avale cette rebuffade péniblement (Colette, Cl. s'en va, 1903, pp. 26-27).Thomas essuya rebuffades sur rebuffades. C'est par un vrai miracle qu'il parvint à intéresser le directeur des usines de Bolcklow et Vaughan (P. Rousseau, Hist. techn. et invent., 1967, p. 300).
Prononc. et Orth.: [ʀ əbyfad]. Barbeau-Rodhe 1930: la rebuffade [laʀbyfad]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1550 (lettre de M. d'Aramon à Henri II, 24 avril ds E. Charrière, Négociations de la France dans le Levant, t. 2, p. 114, note). Dér., à l'aide du suff. -ade1*, de rebuffe « injure, reproche » att. au xvies. (dep. 1540, Corresp. pol. de G. Pellicier, t. 1, p. 219 ds Fonds Barbier; v. Gdf. et Hug.) et empr. à l'a. ital. ribuffo « reproche, menace » (dep. fin xiiies.-déb. xives., Tolomei ds Tomm.-Bell.), ital. mod. rabbuffo (dep. 2emoit. xves., ibid.), déverbal de rabbuffare « faire des reproches », propr. « menacer (de l'orage); mettre en désordre, ébouriffer », comp. de buffare « souffler », dér. de la racine onomat. buff- (cf. bouffer et bouffon). Fréq. abs. littér.: 67. Bbg. Wind 1928, p. 180.