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PROSATEUR, subst. masc.
Auteur qui écrit en prose. Anton. poète, versificateur.Un bon prosateur. Les prosateurs français (Ac.1835).Il est difficile de devenir un bon prosateur si l'on n'a pas été poète −ce qui ne signifie pas que tout poète puisse devenir un prosateur (Nerval,Bohême gal., 1853, p.71).Ses vers déjà, quoique la poésie y fût abondante et forte, étaient plutôt des vers de prosateur (un peu comme ceux d'Alfred de Musset) (Lemaitre,Contemp., 1885, p.304).Cette manière de peu produire n'était pas rare, il y a quarante ans, chez les poètes et chez quelques prosateurs (Valéry,Variété III, 1936, p.55).
P. anal. [En parlant d'un peintre] Je vois dans les peintures des prosateurs et des poètes (Delacroix,Journal, 1847, p.239).C'est un prosateur qui décrit ce qui se passe. Il appartient à cette autre grande famille qui va de Holbein, et de Franz Hals à Rubens (Lhote,Peint. d'abord, 1942, p.125).
Prononc. et Orth.: [pʀ οzatoe:ʀ], [pʀ ɔ-]. V. prosaïque. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1666 (Ménage ds Poésies de Malherbe, p.248 ds DG; cf. Ménage ds Littré: J'ai fait prosateur, à l'imitation de l'italien prosatore, pour dire un homme qui écrit en prose); n'est vraiment admis ds la lang. que dep. Ac. 1762 (v. Rich. 1680: On ne dit pas Monsieur d'Ablancourt étoit un excélent prosateur, mais étoit un homme qui écrivoit bien en prose). Empr. à l'ital. prosatore, att. dep. 1543-65 (Varchi ds Tomm.-Bell.), dér. de prosa (prose*). Fréq. abs. littér.: 113. Bbg. Hope 1971, p.300.