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ODORER, verbe trans.
Peu usité
A. − Percevoir (quelque chose) par l'odorat. Il faut la lui mettre à terre [la nourriture], afin qu'il [le chat] puisse l'odorer à part, et juger de ses convenances avec son estomac (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.89).
Emploi abs. La même pulsation nerveuse qui entretient notre vision, dirigée sur d'autres réseaux, nous permet d'entendre et d'odorer (Claudel,Art poét.,1907, p.170).
B. − Exhaler, dégager (une odeur bonne ou mauvaise). Ils odorent [les quais de Marseille] l'absinthe et la limonade (Lorrain,Heures Corse,1905, p.38).
Emploi abs. Comprimés comme des ordures qu'on est dans la caisse en fer, on traverse tout Rancy, et on odore ferme en même temps, surtout quand c'est l'été (Céline,Voyage,1932, p.298).V. émiettement ex. de Pergaud.
C. − Vx, littér. Imprégner (quelqu'un, quelque chose) d'une odeur:
. Ô printemps agréable (...). Que tu reviennes or' sur leur tige à requoi [en repos] Les roses odorer, et reverdir les arbres Moréas,Sylves,1896, p.183.
Prononc.: [ɔdɔ ʀe]. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. en emploi abs. «aspirer une odeur» (Psautier d'Oxford, 113-14 ds T.-L.); 2. 1121-35 verbe trans. «flairer (quelque chose)» (Philippe de Thaon, Bestiaire, 968, ibid.); 3. début xiiies. «parfumer» (Bible, Richel. 763, fo230a ds Gdf.: Et odora Jacob de baume et de pigmant); 4. ca 1210 «répandre une odeur» (Dolopathos, 105 ds T.-L.). Empr. du lat. odorari «sentir, flairer». Fréq. abs. littér.: 23. Bbg. Gohin 1903, p.308.