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MYSTIFICATION, subst. fém.
A. − Action de tromper, de berner (quelqu'un de naïf), généralement pour s'amuser à ses dépens. Synon. blague, canular, farce, fumisterie.Esprit de mystification; être le jouet, l'objet d'une mystification. Mystification la plus grossière, mystification de salle de garde et de carabin (Duhamel, Maîtres, 1937, p.189).V. bafouage ex.
B. − Action d'abuser (une personne ou une collectivité) en déformant, en embellissant la réalité. Synon duperie, falsification, tromperie.La prétention, fondée en partie, du communisme moderne, comme celle, plus frivole, du fascisme, est de dénoncer la mystification qui pourrit la démocratie de type bourgeois, ses principes et ses vertus (Camus, Homme rév., 1951, p.171).Mystification consciente ou inconsciente (la religion par exemple), déformation intéressée (Traité sociol., 1968, p.110):
−. Jamais livre peut-être n'a produit une mystification aussi complète que le Génie du christianisme. Car il a trompé non seulement tous ceux qui l'ont lu, mais l'auteur lui-même a été et est dupe encore de son propre ouvrage. Delécluze, Journal, 1827, p.370.
Prononc. et Orth.: [mistifikasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1768 «action qui vise à mystifier quelqu'un» (Diderot, Mystification ou histoire des portraits, d'apr. G. Proschwitz ds St. neophilol. t. 36, 325); 2. 1832 «chose vaine et trompeuse» (Raymond). Dér. de mystifier*; suff. -ication*. Fréq. abs. littér.: 206. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 289, b) 150; xxes.: a) 204, b) 425. Bbg. Maulnier (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, p.153-154.