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MOLLUSQUE, subst. masc.
A. − Au plur., ZOOL. Embranchement d'animaux invertébrés, vivant en eau douce ou salée ou sur terre, dont le corps mou est souvent recouvert d'une coquille calcaire et comprend fondamentalement une région céphalique que prolonge la masse viscérale supportée par le pied, organe ventral musculeux. Les mollusques ont leurs systêmes de circulation et de respiration plus complets encore et plus absolus dans leurs effets que les crustacés (Cuvier, Anat. comp., t.3, 1805, p.9).
B. − Au sing. ou au plur.
1. Animal qui appartient à cet embranchement. Ces mollusques étaient de qualité excellente, et les colons en firent une consommation presque quotidienne (Verne, Île myst., 1874, p.183).On veut nous expliquer comment le mollusque naît et vit là, et se charge de chair succulente sous l'écaille (Pesquidoux, Livre raison, 1932, p.148).
2. P. anal., fam., subst. et adj. (Personne) sans volonté, sans énergie. [Le Belge] est singe, mais il est mollusque. Une prodigieuse étourderie, une étonnante lourdeur (Baudel., Pauvre Belg., 1867, p.712).Tenez! Ce sont ces gens-là qui me font horreur: ces bourgeois, ces mollusques, ces êtres inertes qui, par leur apathie, empêchent le développement, la réussite de l'Idée (Barrès, Leurs fig., 1901, p.197).
[En parlant d'un attribut de la pers.] En posant sur la rampe de l'escalier une main mollusque (Duhamel, Combat ombres, 1939, p.19).
P. anal. [En parlant d'une chose] Dans ce pays un peu mollusque et qui manque de colonne vertébrale (les Saintes-Maries) (Barrès, Cahiers, t.2, 1899, p.134).
Prononc. et Orth.: [mɔlysk]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1763 zool. «animal invertébré à corps mou» (E. Bertrand, Dict. univ. des fossiles propres et des fossiles accidentels ds Mél. Gardette, 1966, p.45); d'où 1836 «personne peu intelligente» (Balzac, Vieille fille, p.265). Empr. au lat. sc. mod. molluscus, 1650 sous la forme du neutre plur. mollusca (J. Jonson, Historiae naturalis de exanguibus aquaticis libri IV ds Mél. Gardette, loc. cit.) créé d'apr. le lat. d'époque impériale mollusca (nux) «sorte de noix dont l'écale est tendre», lui-même dér. de mollis, v. mou. Fréq. abs. littér.: 410. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1205, b) 420; xxes.: a) 176, b) 382.