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MANSE, subst. masc. ou fém.
HIST. FÉOD. Exploitation agricole comprenant une habitation rurale avec ses jardins, champs, vergers. Dans la ville de Saint-Riquier, propriété des moines, il y avoit deux mille cinq cents manses de séculiers; chaque manse payoit douze deniers, trois setiers de froment, d'avoine et de fèves, quatre poulets et trente oeufs (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist.,t. 3, 1831, pp. 271-272).
Manse seigneurial. ,,Partie du domaine agricole que le grand propriétaire de l'époque barbare fait exploiter directement, par opposition aux terres qu'il concède en précaires ou en bénéfices, ou à celle de ses tenanciers serviles (manses tributaires)`` (Lep. 1948). Quand s'instaure l'économie fermée des villas, puis des manoirs, la forêt, occupant une partie du manse seigneurial, va être pour les pauvres gens du pays objet de droits d'usage (Forêt fr., 1955, p. 9).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃:s]. Homon. mense. Att. ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1732 (Nouv. maison rustique, éd. 1736, t. 1, p. 521: Ce qu'on entendoit autrefois le plus communément par le terme de Manoir ou de Manse, étoit le labour d'une charuë). Empr. au b. lat. et lat. médiév. mansus «demeure, maison; unité d'exploitation rurale; tenure domaniale» (Du Cange; Nierm.; Nov. gloss.); part. passé masc. subst. de manere «rester; demeurer, séjourner».