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LOGOGRAPHE, subst. masc.
A. − [Dans la Grèce antique]
1. Prosateur, historien. Hérodote trouva des matériaux pour son histoire dans les écrits des logographes (Ac.1878-1935).
2. Rhéteur qui composait des discours, des plaidoyers pour des citoyens incapables de les écrire eux-mêmes :
Rien de plus artificiel et de plus bizarre, semble-t-il, que les conditions imposées au logographe, la loi athénienne ignore les avocats; elle impose à l'accusé de se défendre lui-même : tout au plus lui tolère-t-elle un aide, parent ou ami, dont l'assistance est d'ailleurs exceptionnelle, l'homme de l'art n'intervient qu'en lui fournissant une défense écrite, qu'il apprend par cœur et récite. Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 53.
B. − [Sous la Révolution] Scripteur qui notait les discours de l'Assemblée nationale grâce à la technique de la logographie. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth. : [lɔgɔgʀaf]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1615 « à Athènes, rhéteur qui composait des discours de plaidoyer pour quelqu'un d'autre » (J. de Montlyard, Hierogl. de J.-P. Valerian ds Delb. Notes mss); 2. 1721 antiq. lat. (Trév. : Nom d'un officier de l'Empire. C'étoit celui qui tenoit les comptes, qui faisoit et gardoit les registres publics); 3. 1790 « nom donné à l'Assemblée Constituante à la personne chargée de recueillir les débats » (d'apr. Brunot t. 9, p. 784); 4. 1791 « titre d'un journal qui rendait un compte détaillé des séances législatives [1791-1792] » (ds Martin et Walter, Catalogue de l'hist. de la révolution fr. d'apr. Quem. DDL t. 11); 5. 1867 « nom donné, dans la Grèce antique, aux premiers prosateurs jusqu'à Hérodote » (Littré). Empr. au gr. λ ο γ ο γ ρ α ́ φ ο ς « qui écrit en prose », « historien en prose », « auteur de discours écrits pour d'autres ». Fréq. abs. littér. : 10.