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JUNKER, subst. masc.
A. − Hobereau prussien :
La réforme agraire continua bien dans le domaine royal; mais le Gut du junker [it. ds le texte] demeura indemne, pas plus qu'en Autriche, l'organisation du royaume ne réalisa de progrès. Lefebvre, Révol. fr.,1963, p. 619.
B. − Jeune noble allemand, fils de propriétaires terriens, qui servait dans l'armée. « ... Cette guerre ne finira que lorsque sera abattu l'esprit prussien des militaires et des junkers... » Vers la fin, beaucoup désertèrent. L'un, l'autre vendaient aux civils leurs modestes affaires (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 392).
En appos. Observez les uniformes, l'armée [en Allemagne]. Où donc est le type de l'officier junker − nous disions prussien! d'antan, avec son monocle, avec sa superbe, qui tenait le haut du pavé? (Ch. Reberds L'Œuvre,14 mars 1941).
Prononc. et Orth. : [juŋkε:ʀ] et [-kœ:ʀ]; [-kε:ʀ] ds Pt Rob.; [-kœ:ʀ] ds Warn. 1968 et chez 4/17 ds Martinet-Walter 1973; [-kə ʀ] ds Lar. Lang. fr. Au plur. des junkers. Étymol. et Hist. 1. 1875 « hobereau allemand » (R. des deux mondes, 15 juin, 751 ds Quem. DDL t. 13); 2. 1902 « fils de propriétaires terriens nobles qui entre à l'armée comme simple soldat » (Nouv. Lar. ill.). Mot all., littéralement « jeune seigneur », en m. h. all. juncherre « jeune noble qui n'a pas encore été fait chevalier », « écuyer qui se prépare au service de chevalier », d'où, d'une part, « fils de noble, fils de propriétaire terrien de la noblesse » et « propriétaire terrien », et, d'autre part, « jeune noble qui entre à l'armée pour devenir officier » (Duden Etymol.). Le mot est attesté en Suisse romande dès le xves., v. Pierreh., s.v. yoncre. Bbg. Colomb. 1952/53, p. 372.