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IVROGNER (S'), verbe pronom.
Région., pop. S'enivrer de façon habituelle. La mère Magloire s'ivrognait toute seule. On la ramassait tantôt dans sa cuisine, tantôt dans sa cour, tantôt dans les chemins des environs, et il fallait la rapporter chez elle, inerte comme un cadavre (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Petit fût, 1884, p. 151).Le sang ne se perd pas. Plus tôt, plus tard, tout revient, dans les familles, tout a son retour, et jusqu'à la chance. Ceux qui s'ivrognent, ceux qui courent, ceux qui dissipent, ils reparaissent dans les maisons (Pourrat, Gaspard,1931, p. 24):
Rabelais, ce renfrogné, un peu chafouin? C'est possible. Mais alors, renonçons à tant de clichés périmés. Les yeux de l'esprit? Quelle gageure! Une manière de Tabarin avant la lettre, pique-assiette sans vergogne payant son écot en farces bruyantes, d'ailleurs se crevant de mangeaille, s'ivrognant à plein gosier et, le soir venu, écrivant des ordures... L. Febvre, Combats pour hist., L'homme, 1931, p. 252.
REM.
Ivrogné, -ée, part. passé employé adj.Qui est habituellement ivre. Une femme de Jordaens torchant son gosse, un cavalier de Terburg offrant de l'argent à une fille, la drouille ivrognée de Jean Steen se vautrant, au musée Van Der Hoop, sur la culotte d'un pochard, sont des œuvres d'un grand style (Huysmans, Art mod.,1883, p. 195).
Prononc. et Orth. : [ivʀ ɔ ɳe]. Att. ds Ac. 1694-1878. Ac. 1694, 1718 yvrogner, puis i-. Étymol. et Hist. 1538 yvrongner « se livrer à l'ivrognerie » (Est., s.v. perpoto). Dér. de ivrogne*; dés. -er.