Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
HOLD-UP, subst. masc.
Vol à main armée. J'étais sûre qu'ils avaient fait quelque chose de grave : Vincent avait peur; il s'agissait d'un cambriolage, ou d'un hold-up, Dieu sait quoi (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 197) :
Il y a des vols et des meurtres à New-York, comme partout, mais ce qu'on y pratique le plus, c'est le « haut les mains! » (hold up). Le bandit américain ne tire presque jamais, à condition qu'on le laisse opérer. Le film a popularisé son savoir-faire. Morand, New-York, 1930, p. 90.
Prononc. et Orth. : [ɔldœp] init. asp. Dans l'usage actuel, la marque du plur. tend à s'imposer (cf. Gilb. 1971). Dub., Dupré 1972, Lar. Lang. fr., Lexis 1975 notent encore que le mot est invariable. Étymol. et Hist. 1925 (V. Mandelstamm, Hollywood, 165 ds Quem. DDL t. 7). Empr. à l'anglo-amér.hold-up, attesté dès 1837 comme terme désignant un arrêt, l'obstruction à l'avance d'un véhicule (d'après le sens cour. de « retenir, empêcher » du verbe to hold) et en 1878 un vol à main armée (en arrêtant une diligence); hold-up est la substantivation du verbe to hold up signifiant proprement « tenir, retenir vers le haut », attesté dès 1851 au sens de « voler, dérober sous la menace d'une arme à feu (un voyageur, un train, une diligence, etc.), dérober sur la route » (cf. Americanisms). L'explication du subst. d'apr. l'expr. to hold up one's hands « tenir les mains en l'air » (NED; cf. Morand, loc. cit., alors que haut les mains! ne se dit pas hold (the hands) up! mais hands up! v. Americanisms, s.v. hand, 5) n'est peut-être venue qu'ultérieurement.