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GRINGUENAUDE, subst. fém.
Vx. Ordure qui reste attachée aux émonctoires par malpropreté. Elle avait surtout assez de sa casquette, ce caloquet, sur lequel les fleurs chipées chez Titreville faisaient un effet de gringuenaudes pendues comme des sonnettes au derrière d'un pauvre homme (Zola, Assommoir,1877, p. 726).
Au fig. Synon. ordure, crotte.Ah! que celui-là [Zola] représente bien cette relavure de l'espèce humaine, cette gringuenaude des siècles qui se nomme le Bourgeois contemporain (Bloy, Lieux communs,1902, p. 215).
Prononc. et Orth. : [gʀ ε ̃g(ə)no:d]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1542 [éd.] « crotte qui reste au fondement » (Rabelais, Pantagruel, éd. V. L. Saunier, chap. IX bis, ligne 458, note); 2. 1866 des gringuenaudes de pain, de pâté (Littré). Mot d'orig. obsc., attesté indirectement dès 1478-80 par le patronyme Gringuenault, nom burlesque basé sur une équivoque scabreuse ds Coquillard, L'Enqueste, éd. M. J. Freeman, 879; l'hypothèse d'une dérivation à partir de gringue* au sens de « morceau de pain, croûton », suffixé p. anal. avec baguenaude*, chiquenaude* (Sain. Sources t. 2, pp. 310-311) est peu probable étant donné l'attest. tardive de gringue*. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], pp. 310-311.