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FAGNE, subst. fém.
Marais tourbeux situé sur une hauteur. Les jours d'hiver quand le froid serre Les bourgs, le clos, le bois, la fagne (Verhaeren, Camp. halluc.,1893, p. 61).Les fagnes de l'Ardenne (Vidal de La Bl., Princ. géogr.,1921, p. 236).
Rem. On rencontre ds la docum. avec le même sens, la forme faigne, subst. fém. Cf. Id., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 191.
Prononc. : [faɳ]. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Empr. au wallon fanie, fagne « terrain marécageux » (Grandg. t. 2, XXIII; Haust, p. 260); issu de l'a. b. frq. *fanja « boue », plur. gallo-rom. d'un got. fani « id. » (Feist) ; cf. m. néerl. venne « tourbière; terrain bourbeux, marécageux » (Verdam); néerl. venn de même sens. L'a. b. frq. a été de bonne heure latinisé en *fanium, plur. *fania, attesté au viies. dans la toponymie belge (cf. Lebel, § 399), et dans le dér. a. lorr. faignaz « boue, fange » (fin xiie-début xiiies. ds T.-L.). Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Ducarme (G.). À propos de l'étymol. du mot fagne. L'Écho des frontières. Chimay, 1961, t. 28, no33. − Piron (M.). Les Belgicismes lex. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, p. 300. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 118, 126.