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ENIVREMENT, subst. masc.
A.− Vieilli. Action de s'enivrer; état de celui qui s'enivre*. L'enivrement par l'eau de vie, par les alcools; un enivrement par la bière. Synon. ivresse.Condamné par celle que j'aimais... il ne me restait qu'à me jeter dans les enivrements vulgaires (Nerval, Aurélia,1855, p. 247).
B.− Sorte d'ivresse exaltée et/ou voluptueuse. Être dans l'enivrement; l'enivrement de la passion, de l'amour; l'enivrement du triomphe, de la gloire, de la victoire, d'un premier succès. Synon. griserie, transport; anton. froideur, indifférence.Un sourd et fort amour gonflait le père d'un enivrement que cachait son visage et dont éclatait son cœur (Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 58).Il y a un étrange enivrement dans la destruction de tout dieu au fond de nous (Duhamel, Cécile,1938, p. 162).J'avais travaillé avec enivrement à cette étude sur Rimbaud (Gracq, Beau tén.,1945, p. 17).
SYNT. Enivrement vulgaire, horrible, étrange, fol, dangereux, double, doux, premier, complet, sublime, secret, passé; enivrement du bonheur, de l'amour, de la fortune, de la grandeur, de l'ambition, de la renommée, du succès, de l'enthousiasme, de l'esprit, de l'orgueil, des paroles complimenteuses, des éloges, des louanges, de la vitesse, du luxe.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃nivʀ əmɑ ̃]. Cf. enivrer. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. Ca 1135 « action de s'enivrer » (Couronnement Louis, 851 ds T.-L.); fin xiiies. (Dits de l'ame, A, 17f ds T.-L.). Dér. du rad. de enivrer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 281. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 518, b) 571; xxes. : a) 226, b) 310.