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ENDOCTRINEMENT, subst. masc.
Action d'endoctriner, résultat de cette action.
A.− Rare. Enseignement, instruction. La manie de classifier peut être bonne à l'endoctrinement, mais elle est inutile à la science. Elle aide l'élève à répondre, et le docteur à enseigner (Joubert, Pensées,t. 1, 1824, p. 458).
B.− Domaine moral, relig., idéol., pol., etc.Action de chercher à influencer, gouverner quelqu'un en lui imposant une doctrine, des modèles de pensée, des règles de conduite. L' « influence morale » de l'endoctrinement haineux, orgueilleux, persécuteur (Larbaud, Journal,1935, p. 356).Je maintins ma décision d'enseigner dans un lycée. Quel scandale! Onze ans de soins, de sermons, d'endoctrinement assidu : et je mordais la main qui m'avait nourrie! (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 161).Équipes envoyées par les États-Unis pour un travail combiné de prospection économique et d'endoctrinement politique (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 229).
Prononc. : [ɑ ̃dɔktʀinmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « doctrine, enseignement » (B. de Sainte-Maure, Chron. des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 15254) − 1611, Cotgr.; à nouv. en 1824 (Joubert, loc. cit.); 2. 1923 « action d'amener quelqu'un à certaines idées » (Barrès, Maîtres, p. 192). Dér. du rad. de endoctriner*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Quem. Fichier.