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EMMERDEMENT, subst. masc.
Trivial. [Correspond à emmerder B]
A.− [Avec l'idée d'embarras, de contrariété] Gros ennui, vive contrariété. Ça sera exactement pareil sauf qu'on n'aura plus d'emmerdements d'argent (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 234):
1. Les embarras de la vie du xviiesiècle, les ennuis du romantisme, sont remplacés aujourd'hui par ce produit de la fiscalité et de l'étatisme, les emmerdements en chaîne. Morand, L'Eau sous les ponts,1954, p. 194.
B.− Rare. [Avec l'idée d'ennui plus ou moins profond] :
2. « Les deux vraies cordes de mon œuvre (...) sont la bouffonnerie et la mélancolie noire, − un emmerdement de mon temps, qui m'a fait chercher une espèce de dépaysement... » Goncourt, Journal,1863, p. 1359.
Prononc. : [ɑ ̃mε ʀdəmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1839 « ennui, contrariété, tracasserie » un emmerdement sans égal (Flaub., Corresp., p. 57). Dér. du rad. de emmerder* étymol. 3; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 25.