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DISSEMBLABLE, adj.
Qui n'est pas semblable; qui est différent. Tous les littérateurs, et les plus dissemblables comme talent (Goncourt, Journal,1892, p. 194):
1. Si le monde tend vers l'uniformité, ce n'est pas parce que ses parties ultimes, d'abord dissemblables, tendent à devenir de moins en moins différentes, c'est parce que, se déplaçant au hasard, elles finissent par se mélanger. Poincaré, La Valeur de la sc.,1905, p. 182.
Dissemblable à :
2. Quoique l'amour vrai soit toujours le même, il doit emprunter des formes à nos idées, et se trouver ainsi constamment semblable et dissemblable à lui-même en chaque être de qui la passion devient une œuvre unique... Balzac, Le Médecin de campagne,1833, p. 223.
Emploi subst. Par des voies différentes de celles des grandes religions, les arts sauvages sont les moyens d'une communion cosmique... Communion orientée non par le semblable comme elle le fut en Grèce, mais par le dissemblable comme elle le fut en Orient (Malraux, Voix sil.,1951, p. 565).
Rem. Ac. Compl. 1842, Littré, DG, Guérin 1892, Lar. 19e-20e, Quillet 1965 enregistrent un autre emploi subst. masc. plur. les dissemblables, dans l'hist. relig. Ariens, ainsi nommés ,,parce qu'ils enseignaient que le Verbe était en tout dissemblable au Père`` (Littré).
Prononc. et Orth. : [disɑ ̃blabl̥]. Possibilité de prononcer [ss] double ds Barbeau-Rodhe 1930 et Warn. 1968. Cette prononc. est la seule admise ds Fél. 1851, Littré et DG. L'adj. est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1160 dessanblable (Enéas, éd. J. J. Salverda de Grave, 7406); forme encore relevée ds Hug.; xives. [ms.] dissemblable (P. Bersuire, fo22 vods Littré). Dér. de semblable*; préf. des- (lat. dis-) refait en dis- d'apr. le lat. dissimilis. Fréq. abs. littér. : 168.