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DISCOUREUR, EUSE, subst.
A.− Vieilli. [Parfois en bonne part] Excellent causeur, brodant sur des sujets variés sans chercher à les approfondir. Jamais il n'y eut de discoureur plus brillant que Rivarol : c'était des éclairs, des fusées, un feu d'artifice continuels. Sa conversation ressemble à un feu d'artifice tiré sur l'eau : brillante et froide (Chênedollé, Journal,1833, p. 163).
B.− Fam., péj. Personne qui aime à parler longuement, à tout propos, de choses souvent inutiles :
1. Les députés sont généralement des collections de beaux esprits, beaux discoureurs; quarante ans d'expérience ont prouvé qu'ils savent pérorer sur le mal sans en découvrir le remède... Fourier, Le Nouv. monde industr.,1830, p. 42.
2. En ce temps-là, il [Azarius] était devenu hâbleur, grand discoureur, fréquentant les tabagies, les petits restaurants du quartier, et il avait développé son talent inné de beau parleur. Roy,Bonheur d'occasion,1945,p. 194.
Emploi adj. La critique discoureuse des moralistes (Faral, Vie St Louis,1942, p. 109):
3. Le « bavard joyeux » s'entend de loin; toujours présent où l'on s'amuse, discoureur, aimant le jeu et le vin, il fait en société un élément animé, aimable, superficiel, sans amour-propre, souvent assommant par sa vulgarité fanfaronne et son verbiage. Mounier,Traité du caractère,1946,p. 348.
Prononc. et Orth. : [diskuʀ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1549 (Marg., Nouv., LI ds Littré). Dér. du rad. de discourir*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 40.