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CONCOMITANCE, subst. fém.
Didactique. Rapport existant entre des faits concomitants*. Le plan d'action avait été concerté entre les Alliés et basé sur la concomittance des attaques sur tous les fronts (Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 219).La concomitance parfaite du spasme amoureux est extrêmement rare (Gide, Journal,1931, p. 1088):
Il n'y a rien d'absurde dans le monde, puisqu'il n'y a rien que de déterminé. Mais ne saisissant pas la concomitance des phénomènes, quand deux séries se croisent, nous appelons cette rencontre un hasard. Nous prononçons le mot de mystère. P. Bourget, Le Sens de la mort,1915, p. 72.
En concomitance (avec).Le mixage (...) consiste à superposer en concomitance des monophonies et à enregistrer le résultat (P. Schaeffer, Á la recherche d'une mus. concr.,1952, p. 205).Les grands mouvements de la pensée ne sont possibles qu'en concomitance avec les projections de substance marginale (Aymé, La Mouche bleue,1957, p. 35).
THÉOL. CATH. [À propos de l'Eucharistie] Par concomitance. Du fait de la coexistence indivise du corps et du sang du Christ. Le sang de Jésus-Christ, dans l'eucharistie, est sous l'espèce du pain par concomitance. Le corps de Jésus-Christ est sous l'espèce du vin par concomitance (Ac.1835, 1878).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃kɔmitɑ ̃:s]. Ds Ac. 1694-1932. On rencontre la graph. concomittance ds Joffre, loc. cit., cf. concomitant. Étymol. et Hist. 1377 méd. (B. de Gord., Pratiq. II, 10 ds Gdf. Compl.); 1680 théol. par concomitance (Rich.). Empr. au lat. médiév. concomitancia « coexistence de deux choses » (1267 ds Latham), dér. de concomitari, v. concomitant. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 55 (s.v. concomitamment).