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COMBUSTIBLE, adj. et subst. masc.
I.− Adj. Qui a la propriété de brûler (en se combinant avec l'oxygène de l'air ou avec un autre comburant). Corps, matière, gaz combustible :
1. Chaque jour maintenant une foule venait chercher des chargements de cette boue combustible, lentement accumulée par les poussières et les morceaux de houille tombés des péniches autrefois. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 313.
P. métaph. [En parlant de pers.] Prompt à s'enflammer. Si l'on a les sens moins combustibles à quarante-cinq ans, le cœur est beaucoup plus tendre (Restif de La Bretonne, M. Nicolas,1796, p. 9).Je rumine déjà des coquetteries pour allumer ce gros Antonin ultra-combustible (Colette, Claudine à l'école,1900, p. 44).
II.− Substantif
A.− Substance qui a la propriété d'entrer en combustion et de dégager de la chaleur utilisable. Combustible gazeux, liquide, solide. Le combustible est inépuisable, puisque des forêts immenses couvrent des mines de charbon à fleur de terre (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, 1848, p. 343).La centrale électrique cesse de fonctionner, faute de combustible (Gide, Journal,1942, p. 155).
P. métaph. :
2. Je l'aime, cette vieille bête. Il croit, il espère, il a encore du combustible dans le cœur. Cela me repose de nos jeunes intrigants à sang de poisson. De Vogüé, Les Morts qui parlent,1899, p. 138.
B.− P. anal. Combustible (nucléaire). Corps formé d'atomes fissibles, capable d'entretenir une réaction nucléaire en chaîne dans un réacteur et de fournir de l'énergie. Combustible appauvri, enrichi. L'oxyde d'uranium (...) sera considéré comme l'un des combustibles nucléaires de choix (Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 77).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃bystibl̥]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. xves. adj. au propre (Evrart de Conty, Probl. d'Arist., B.N. 210, fo292bds Gdf. Compl.); 1762 fig. « qui s'enflamme facilement » tempérament combustible (J.-J. Rousseau, Emile, V ds Littré); 2. 1793 subst. (d'apr. FEW). Dér. du rad. de combustion*; suff. -ible*. Fréq. abs. littér. : 224. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 164, b) 436; xxes. : a) 106, b) 514.
DÉR.
Combustibilité, subst. fém.Aptitude à brûler. Combustibilité du bois. Quelques malveillants lui ont brûlé une maison : elle n'accuse que la combustibilité des choses humaines (About, La Grèce contemporaine,1854, p. 382). [kɔ ̃bystibilite]. Ds Ac. 1932. 1reattest. 1571 (Besson, Art de tirer huyles de tous médicam. simples, fo23 ds Gdf. Compl.), attest. isolée; à nouv. au xixes.; de combustible, suff. -ité*. Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Adlerblum (A.). Vocab. de l'astronaut. Québec, 1972, p. 14. − Gohin 1903, p. 342, 361.