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CAFOUILLAGE, subst. masc.,CAFOUILLADE, subst. fém.
Fam. Façon d'agir, de penser, de parler désordonnée et inefficace; situation confuse qui en résulte. Je suis pris par les tremblements (...) C'est une infâme cafouillade (Céline, Mort à crédit,1936, p. 390):
1. Les mécaniciens, eux, étaient à leur poste; un quart des pilotes et des mitrailleurs, Dieu savait où. Magnin se demandait comment il parviendrait à établir une discipline quelconque sans aucun moyen de contrainte. Malgré leur fumisterie, leur cafouillage, leur indiscipline et leur chiqué, les pélicans combattaient un contre sept. Malraux, L'Espoir,1937, p. 560.
2. Voici le premier cafouillage : Georges a été déclaré à l'état-civil comme de père et de mère inconnus. J. de La Varende, La Dernière fête,1953, p. 12.
Spéc. [Dans le lang. des sp.] Jeu confus. Il se produisit un cafouillage devant les buts adverses (Football,5-6 oct. 1941).
Rem. 1. Var., p. plaisant. cacafouillade, subst. fém. Même sens (L. Daudet, La Police pol., 1934, p. 43). 2. Synon. cafouillis, subst. masc. avec insistance (sans doute par rapprochement avec « fouillis ») sur la nuance de « désordre inextricable et condamnable ». Dans le cafouillis des problèmes posés (Saint-Exupéry, Pilote de guerre, 1942, p. 276).
PRONONC. : [kafuja:ʒ]. Il existe également, avec un suff. différent, cafouillis (transcrit par Lar. Lang. fr. : [kafuji]), cafouillade et, avec suff. zéro, cafouille; en outre, avec redoublement de la syll. initiale : cacafouillage, cacafouillis, cacafouillade.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début xviiies. cafouillache « menus objets de peu d'importance » (Brûle-Maison, Chanson [sans titre] citée dans L. Vermesse, Dict. du pat. de la Flandre Fr. ou Wallonne, rééd. Genève, 1969); 1834 cafouliache (Hecart, Dict. rouchi-fr., Valenciennes); 1901 cafouillage (Bruant). Dér. de cafouiller*; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. littér. Cafouillage : 5. Cafouillade : 1.
BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 30.