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BREUIL1, subst. masc.
Petit bois clos, servant de retraite au gibier; ,,pré établi sur un ancien bois marécageux`` (Zél.) :
Il [Jean] acheta donc quelques bons lots : le breuil des révérends pères, et cent cinquante arpents à Pickeholz, c'étaient de bonnes terres fortes, dans une belle exposition. Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 286.
Prononc. et Orth. : [bʀ œj]. Durée mi-longue sur la voyelle dans Passy 1914. [λ] mouillée à la finale dans Gattel 1841, Nod. 1844, Littré. Besch. 1845 enregistre séparément breuil (petit bois, taillis) et breu, breuil, breul, breux, broil, broillot, bru, bruel, bruil, bruillet, bruillot (même sens). Cf. la vedette, dans Lar. encyclop., breuil ou parfois broil. Guérin 1892 donne d'une part breuil, d'autre part breuille, forme fém. de breuil. Homon. et homogr. breuil2. Étymol. et Hist. 1100 bruill (Roland, éd. J. Bédier, 714); ca 1190 brueil (Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, 40, 28). Du b. lat. brogilus « bois clôturé servant de réserve de gibier » (ca 800, Capitulaire de Villis, 32, 46 dans Mittellat. W. s.v., 1585, 52) du gaul. *brogilos dér. de brogae, mot gaul. signifiant « champ » (Scholiaste de Juvénal dans Gaff.), que l'on retrouve dans l'a. prov. brolh (mil. xiies. dans Rayn.) et également en Italie du Nord, dans les dial. rhéto-romans et même en h. all. (FEW t. 1, p. 556, s.v.). Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Delaigue (J.). Les N. d'arbres dans la topon. de la Hte-Loire. Almanach de Brioude. 1962, t. 42, pp. 149-150. − Latouche (R.). Défrichement et peuplement rural dans le Maine du 9eau 13es. Moyen-Âge (Le). 1948, t. 54, pp. 77-80.