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BOUILLER1, verbe trans.
PÊCHE. Remuer l'eau d'une rivière avec une bouille.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. (Ac. 1798-1878, etc.).
Emploi abs. (Cf. St-Edme t. 3 1825, s.v. bouille et Littré, s.v. bouiller).
Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans DG : bou-yé. [λ] mouillé dans Gattel 1841, Nod. 1844 et Littré; yod dans Land. 1834 et DG. Pour le terme de pêche Littré : ,,Dans le patois de la Nièvre on dit bouler``; cf. aussi Lar. 20e: ,,on dit mieux bouler``. Pour Nouv. Lar. ill. ,,on dit aussi bouffer``. Étymol. et Hist. 1669 « remuer le fond de l'eau avec une perche » (v. bouille2). Issu du croisement avec des verbes comme bouillir*, brouiller*, fouiller*, de bouler « agiter (un liquide) » attesté déjà au xves. dans un ms. lorr. avec la graphie boler (Serment du pappegay dans Gdf., s.v. bouler). Bouler, issu du lat. bullare « bouillonner, faire des bulles » est bien attesté dans les dial. du b.-Gâtinais (Puichaud, Dict. du pat. du b.-Gâtinais dans R. Philol. fr., t. 7, pp. 172-190), poit. (Beauchet-Filleau, Essai sur le pat. poit., Niort-Melle), bourb. (Brunet, Dict. du parler bourb., Paris, Klincksieck), du Centre (Jaub.) et lorr. (Zél. qui note : « A Metz, autrefois, tous les samedis, les tanneurs boulaient [lang. pop. mess.] la Seille pour permettre au courant d'entraîner les detritus encombrant le lit du canal qui traversait la ville). L'hyp. d'un rattachement à boue* (Dauzat 1973) fait difficulté du point de vue morphologique.
DÉR.
Bouilleur, subst. masc.Celui qui trouble l'eau à l'aide d'une bouille. Synon. usuel rabouilleur. 1reattest. 1827 (Baudr. Pêches); dér. de bouiller1, suff. -eur2*.