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BOUF(F)RE,(BOUFRE, BOUFFRE) interj. et subst. masc.
A.− [L'exclam. a valeur de juron atténué] :
J'y retournerai aujourd'hui et entrerai, bouffre! y eût-il tout un train d'attelages à la Daumont avec des Schahs et des Norodoms dedans! Verlaine, Correspondance[avec F.-A. Cazals], t. 3, 1889, p. 54.
Rem. Déjà attesté chez Balzac (César Birotteau, 1837, p. 249).
B.− [L'exclam. a une valeur admirative] Boufre! Il est de taille, ton petit gars (A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 110).
Rem. 1. Déjà attesté chez Balzac (Le Contrat de mariage, 1835, p. 320, avec l'orth. bouffre). 2. On relèvera également l'emploi subst. chez Jarry (Ubu Roi, 1895, III, 1, p. 55) : De Grâce, mère Ubu, ne me parle pas de ce bouffre (cf. également p. 52 et 57).
Orth. − Rob. Suppl. 1970 écrit boufre en soulignant : ,,xxes., altération dial. et pop. de bougre``. On trouve également cette graph. dans A. Daudet, loc. cit. Pour la graph. bouffre avec 2 f supra ex.; cf. aussi supra Balzac, loc. cit. et Jarry, loc. cit.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1835, supra. Var. dial. de bougre*, interjection.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 6.