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BOBO, subst. masc.
A.− Dans le lang. enfantin. Douleur physique. Avoir bobo, du bobo; faire bobo, du bobo. On entamait une conversation sur les enfants et sur les bobos qui inquiètent tant les mères (Zola, Une Page d'amour,1878, p. 819).
P. ext. (dans le lang. cour.), fam. Mal anodin, blessure ou plaie sans gravité. Un petit bobo; le moindre bobo :
1. Il guérissait, comme en s'amusant, tous les maux; il n'en dédaignait aucun, extirpait le mal de dents et la migraine aussi bien que la phtisie et le cancer; affections incurables et bobos, il les supprimait, sans paraître y attacher la moindre importance; ... Huysmans, L'Oblat,t. 1, 1903, p. 271.
B.− Arg. Dégât, grabuge, risque. Il n'y a pas de bobo. ,,Il n'y a rien à craindre, il n'y a pas de mal`` (Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.] et A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1866, p. 37) :
2. Voulez-vous que j'arrête sur vingt-cinq mètres, et sans bobo, sans dérapage, sans histoire, sans me mettre en travers, sans même tortiller du derrière? G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 36.
Prononc. : [bobo].
Étymol. ET HIST. − xves. (Ch. d'Orléans, Poésies, p. 278, Champ dans Gdf. Compl.). Mot onomatopéique du lang. enfantin à rad. redoublé.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 85.
BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 400, 434, 441.