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BIGOUDI, subst. masc.
Petit objet cylindrique (autrefois ,,petite tige de plomb entourée d'étoupe et recouverte de cuir`` [Lar. 19e]) en métal ou en plastique sur lequel les femmes ou le coiffeur roulent les cheveux pour les mettre en plis ou les friser. Bigoudis chauffants, bigoudi brosse; une grosse mémère à bigoudis (R. Martin du Gard, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 218):
1. Je suis content de moi parce que, ne m'étant pas marié, je ne trouve pas, le soir, en rentrant, une dame qui a mon âge et des bigoudis en plus... S. Guitry, Le Veilleur de nuit,1911, p. 24.
2. Elle abritait, sous un filet-front, les prodiges ouvragés d'une coiffure aux bigoudis et au fer chaud. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Notaire du Havre, 1933, p. 99.
Arg. Travailler du bigoudi. ,,Friser la folie`` (G. Sandry, M. Carrère, Dict. de l'arg. mod., 1953, p. 184).
PRONONC. : [bigudi].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1852 (J. Humbert, Nouv. glossaire genevois, p. 48); 1867 (Lar. 19e). Orig. obsc. Le port. bigode « moustache », prononcé à peu près bigódi, proposé comme étymon par Cor. t. 1, s.v. bigote et EWFS2, s'explique mal du point de vue géogr.; le fr. bigotère, -elle « petit bourrelet destiné à rouler la moustache pour la faire friser » (attesté dep. 1649 et empr. à l'esp. bigotera « id. », dér. de bigote « moustache », corresp. du port. bigode et peut-être issu de l'a.h. all. bî gote « par Dieu » : v. FEW t. 15, 1, s.v. bî gote, p. 106) aurait pu favoriser l'empr. de bigoudi au port.; mais ce mot, bien que répert. par Lar. 19e, n'est vraiment vivant qu'aux xviieet xviiies. (v. FEW, loc. cit.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 21.
BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 72.