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BALUSTRADE, subst. fém.
A.− ARCHITECTURE
1. Rangée de balustres réunis entre eux par une tablette à hauteur d'appui. Balustrade de marbre, de pierre, de fer (Ac. 1835-1932).
2. P. ext. Clôture ajourée ou non, à hauteur d'appui le long d'un escalier, d'une terrasse, d'un pont, etc. (cf. garde-fou, parapet, rambarde) :
1. À côté de cette chapelle court une balustrade du quinzième siècle appliquée sur le mur. Une figure peinte et sculptée s'appuie sur cette balustrade et semble admirer un pilier entouré de statues superposées. Hugo, Le Rhin,1842, p. 356.
2. Le sanctuaire se distinguait du chœur, (...) par une balustrade ou chancel particulier, placé antérieurement au maître-autel et formant la table de communion. A. Lenoir, Archit. monastique,t. 2, 1856, pp. 253-254.
3. Les deux premiers étages, troués de hautes ogives bouchées par des abat-son, ornés de gargouilles aux angles, couronnés par des balustrades tréflées et trilobées, indiquent le quinzième siècle... Du Camp, En Hollande,1859, p. 176.
4. Trois colonnes à chapiteaux variés donnent à ce portique supérieur une élégance robuste, accusée encore par cette balustrade pleine dont les encadrements se dévient pour laisser buter les profils des bases sur une surface unie. Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'archit.,t. 2, 1872, p. 193.
5. Le Palais de justice s'ouvre par deux portes sur une espèce de perron bordé d'une balustrade de fer. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 460.
SYNT. Balustrades intérieures. ,,Destinées à garnir le devant des galeries, des tribunes`` (Viollet 1875). Balustrades extérieures. ,,Disposées sur les chêneaux des combles ou à l'extrémité des terrasses dallées des édifices`` (Viollet 1875). Balustrades pleines, ajourées, à jour, à claire-voie, feintes, aveuglées (Lar. 19e, Lar. encyclop.).
B.− P. anal.
1. CH. DE FER. ,,Plancher où se tient le mécanicien à l'arrière de la locomotive; et qui est garni des deux côtés d'une balustrade, à hauteur d'appui, pour le garantir d'une chute`` (Chesn. 1857).
2. MAR. ,,Ancien garde-corps à jour, qu'on plaçait à hauteur d'appui sur l'avant d'une dunette et aux fronteaux des gaillards, sur des batayoles; on y faisait des bastingages en temps de guerre`` (Will. 1831).
PRONONC. : [balystʀad]. Durée mi-longue de la dernière syll. dans Passy 1914.
ÉTYMOL. ET HIST. − [Mil. xvies. selon Pt Rob.] 1653 balaustrata (Oud. d'apr. DG); 1654 (Loret, 26 sept., 98 dans Brunot t. 3, p. 220 : Adieu la chambre à balustrade) [balustre, au sens de « balustrade » 1676 (Félibien, Dict. d'archit. dans Gay : balustre signifie aussi la balustrade qui environne le lit des rois et des princes)]. Empr. à l'ital. balaustrata (Kohlm., p. 30; Brunot t. 3, p. 220; FEW t. 1; DEI; Bl.-W.5; Dauzat 1968), 1681 (Baldinucci, Vocab. toscano dell'arte del disegno, Florence, 1681 d'apr. DEI), dér. de l'ital. balustra, v. balustre.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 430. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 602, b) 801; xxes. : a) 537, b) 561.