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ASEPSIE, subst. fém.
MÉDECINE
A.− Ensemble de mesures préventives (désinfection, stérilisation, etc.) devant écarter tout microbe. Synon. pasteurisation :
1. Dans le monde entier, l'utilisation des vaccins, de l'asepsie, la découverte au cours de la deuxième guerre mondiale des antibiotiques, puis de la cortisone (1946), la mise au point de procédés chimiques comme le DDT (1939) permettant d'atteindre la cause même des maladies contagieuses, ont provoqué un changement radical qui explique l'accroissement massif de la population. J.-A. Lesourd, C. Gérard, Hist. écon., XIXeet XXes., t. 2,1966, p. 488.
B.− État de ce qui est aseptique*, exempt de tout germe infectieux.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. à partir de Guérin 1892.
Au fig. Asepsie morale :
2. ... l'opération surréaliste n'a chance d'être menée à bien que si elle s'effectue dans des conditions d'asepsie morale dont il est encore très peu d'hommes à vouloir entendre parler. Sans elles il est pourtant impossible d'arrêter ce cancer de l'esprit... Breton, Les Manifestes du Surréalisme,1930, p. 182.
Rem. L'emploi fig. est limité au champ sém. du domaine moral ou psychol. (cf. aseptique*).
PRONONC. : [asεpsi]. Enq. : /asepsi/.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1890 méd. (Lar. 19eSuppl.). Composé du rad. du gr. σ η π τ ο ́s « qui engendre la putréfaction », préf. a-2*, suff. -ie*; aseptie devenu asepsie par suite de la prononciation.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 10.
BBG. − Bonv. 1969. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Lar. mén. 1926. − Littré-Robin 1965. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mont. 1967. − Spr. 1967.