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APERT, ERTE, APPERT, ERTE, adj.
Vx. Clair, évident :
... La salle entière s'agenouilla et pria pour l'assassin. Quand les oraisons se turent, il y eut un instant d'affolement et de trouble. Exténuée d'horreur, excédée de pitié, la foule houlait; le tribunal, silencieux et énervé, se reconquit. D'un geste, le promoteur arrêta les discussions, balaya les larmes. Il dit que les crimes étaient « clairs et apperts », que les preuves étaient manifestes, que la Cour pouvait maintenant, en son âme et conscience, châtier le coupable et il demanda que l'on fixât le jour du jugement. Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 142.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. qui le disent vieux.
Orth. − Ac. 1835 écrit appert avec 2 p.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− 1. Mil. xies. fig. « (d'un inanimé abstrait) évident, manifeste » (Alexis, st. 113b, G. Paris ds Gdf. : Quant il en veient les vertuz si apertes) − 1611, Cotgr.; repris comme archaïsme au xixes., supra; 2. début xives. au propre « ouvert » (Aimé, Ystoire de li Norm., VIII, 10, Champollion ds Gdf. : Et quant ces quatre garson porterent a mengier a li prison, et la prison estoit aperte), attest. isolée. B.− 1170-71 « (d'une pers.) capable, doué, habile » (Chret. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 4156 ds T.-L. : vaslez, jant et apert Te voi mout et de grant corage) − 1611, Cotgr. A empr. au lat. apertus (part. passé adjectivé de aperire « ouvrir »), dep. Cicéron (Sex. Rosc., 65 ds TLL s.v., 219, 51); sens fig. Cicéron, Cat., 2, 1, ibid., 221, 71. B croisement de sens avec l'a. fr. espert « habile » (1262, J. Le Marchant, Mir. de N.-D., ms. Chartres, fo7 b ds Gdf.), du lat. expertus « éprouvé, habile » part. passé de experiri qui aux sens dér. du parfait signifie « avoir fait, savoir par expérience ».
BBG. − Dupin-Lab. 1846.