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AFFRIOLANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de affrioler*.
II.− Adj. Qui affriole, qui excite l'appétit ou le désir.
A.− [En parlant d'un aliment préparé] Mets affriolants (Lar. 20e).
B.− Au fig. [En parlant d'une pers., gén. d'une femme ou d'une chose en rapp. avec une pers.] Fille affriolante :
1. − Écoutez, Wenceslas, je vous aime trop tous les deux pour ne pas vous prévenir du danger. Si vous venez-là, tenez votre cœur à deux mains, car cette femme est un démon; tous ceux qui la voient, l'adorent; elle est si vicieuse, si affriolante!... Elle fascine comme un chef-d'œuvre. Empruntez-lui son argent, et ne laissez pas votre âme en gage. H. de Balzac, La Cousine Bette,1846, p. 206.
2. Seule, la fille sortit de la tourmente, plus fraîche et plus affriolante que jamais. J.-K. Huysmans, Marthe,1876, p. 31.
3. Tout en foulant la mousse des sentiers, il revit, non sans émotion, le spectacle affriolant de cette blanche figure aux cheveux moutonnants, de ces beaux yeux pleins de sourires et de ce bras nu avec le petit signe noir au-dessus du coude. A. Theuriet, La Maison des deux barbeaux,1879, p. 37.
4. En revanche, un de ses panneaux intitulé Femme en blanc derrière une jalousie, une Japonaise de Paris, en chemise, tenant un éventail rouge, vous regardant, souriante, tandis que les volets de la jalousie la barrent de raies alternées de lumière et d'ombre, est vraiment affriolante. J.-K. Huysmans, L'Art moderne,1883, p. 179.
5. Cependant M. de la Vallée-Malitourne, − qui n'avait rien vu parce qu'on l'avait posté près de la porte, en sentinelle, − ayant ouvert, avec son ordinaire malchance, juste de façon à se trouver nez à nez avec Mademoiselle de Quinconas, réapparut en se baisant le dessus de la main et disant que la nouvelle venue avait la bouche la plus affriolante. R. Boylesve, La Leçon d'amour dans un parc,1902, pp. 62-63.
6. C'est lui qui, avec ses douze heures de travail et ses six francs par jour, vous fournit les jolis trottins, les délicieuses modistes, les minois affriolants sans lesquels Paris ne serait pas Paris. L. Frapié, La Maternelle,1904, p. 297.
Prononc. : [afʀiɔlɑ ̃] ou [afʀijɔlɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Harrap's 1963 transcrit le mot sans yod et Pt Rob. avec yod. Enq. : /afʀiolã, -t/.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 7.