ÉPISTOLIER, IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. I. Ca 1250 subst. relig. « livre d'épîtres » (
Règle cistercienne, p. 551 ds T.-L.); 1379 (
Mém. Soc. Hist. Paris et Ile de France [1883], p. 264 ds
IGLF : un
epistollier de grosse lettre).
II. 1. 1505 subst. « celui qui lit l'épître » (
A. Joubert,
Étude sur la vie privée au 15es. en Anjou, p. 274 ds
R. Hist. litt. Fr. t. 11, p. 511 : le segretain et
epistollier);
2. mil.
xvies. « celui qui écrit des lettres » (
Ch. Fontaine,
Art poet., p. 227, éd. de 1579 ds
Gdf. Compl.). 1 empr. au lat. médiév.
epistolarium (épistolaire*
). II empr. 1 au lat. médiév.
epistolarius « celui qui lit l'épître » (
Nierm.); 2 au b. lat.
epistolaris (épistolaire*
).