VOÛTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1213
vostez « couvert d'une voûte » (
Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 45, 34); fin
xiiies. [ms.]
voltez (
Renart, éd. M. Roques, X, 9752, var. ms. H); 1437
vaulter « couvrir d'une voûte » (
Charte de Chaalis, D. Gren., 315, n
o48, B. N. ds
Gdf. Compl.);
2. 1437
vostee « en forme de voûte » (
Reedif. du pont, A. Orléans,
ibid.); 1539
vouter « courber, donner une forme cintrée » (
Est.); 1539
se vouter « prendre une forme cintrée, se courber » (
ibid.); 1680 (
Rich.:
Vouter. C'est forger un fer qui soit creux pour les chevaux qui ont le pié comble); av. 1560
vouter « donner à une partie du corps une courbure anormale vers l'avant » (
Dubell., IV, 65,
recto ds
Littré); 1575 se dit d'une personne dont le dos devient courbe (
Paré,
Œuvres, XVII, 8, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 611a: Ceux qui
sont voutés, ayant l'espine courbée). Dér. de
voûte*; suff.
-é*; dés.
-er.