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VOYER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 veier « officier de justice chargé de la basse et moyenne justice » (Roland, éd. J. Bédier, 3952) − 1307, v. Gdf.; 2. a) 1260 voier « seigneur chargé de la justice sur les chemins » (Etienne Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 39); b) 1835 adj. commissaire voyer (Ac.); c) 1836 agent voyer « agent des ponts et chaussées chargé de surveiller l'état de la voirie » (B. des lois, t. 12, p. 196). Du lat. vicarius « remplaçant, représentant » (v. vicaire) dont les accept. se sont étendues dans la terminol. admin. dès l'époque impériale (v. FEW t. 14, p. 406; cf. lat. médiév. att. dep. le vies. au sens de « fonctionnaire royal, délégué du comte (dans le royaume franc) », v. Nierm. et Du Cange, et au xies. au sens de « agent seigneurial exerçant la justice et percevant les droits et coutumes », ibid.), pour désigner ensuite dans le nord de la France un officier de justice dont les attributions étaient proches de celles du prévôt (v. ce mot), en partic. celles de la police des voies (ce qui rapprochait, aussi bien sémantiquement que phonétiquement voyer des représentants de via « route »), v. S. Scoones, Les N. de qq. officiers féodaux des orig. à la fin du XIIes., pp. 46-57, v. aussi viguier.