VOLIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Fin
xives. « grande cage à oiseaux » (
Eustache Deschamps,
Œuvres compl., éd. De Queux de Saint-Hilaire, t. 5, p. 85 [ici dans un sens fig.]); 1481 (
Douët d'Arcq,
Comptes de l'Hôtel des rois de France, p. 393: une
volliere a oiseaulx);
b) 1611 « petit colombier » (
Cotgr.);
2. a) 1847 arg. « maison de tolérance » (
Dict. compl. arg., p. 196); 1953 (
Simonin,
loc. cit.);
b) 1866 « groupe de personnes qui bavardent et s'agitent » (
Amiel,
Journal, p. 439);
3. 1938 art culin. (
Mont.-
Gottschalk).
B. 1930 sylvic. (
Brutt. Sylvic.). Dér. de
voler1*; suff.
-ière (
-ier*). Au sens B, mot région. du Centre (1864,
Jaub.:
volière, s.f. Menues cépées, négligées de place en place par les
bauchetons (bûcherons) dans un taillis en exploitation).