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VOISINAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1240 « ensemble des personnes voisines » parrage, connissance ne voisinage (Jehan de Tuim, Julius César, éd. F. Settegast, fol. 40b, p. 125); b) 1547 « lieux qui se trouvent à peu de distance de quelqu'un ou de quelque chose » le territoire et voisinage prochain (N. Du Fail, Propos rustiques, Epistre ds Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 4); 2. a) 1283 « état de proximité d'un lieu, d'une personne... par rapport à un autre lieu, à une autre personne... » par reson de voisinage et de nacion (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, Prol., 2, p. 2); en partic. 1575 « rapports qui existent entre des personnes habitant les unes à côté des autres » bon voisinage (7 avril, Lett. miss. de Henri IV, t. IV, p. 334 ds Gdf. Compl.); b) 1585 « état des choses qui présentent entre elles des analogies, des ressemblances » (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 199); c) 1662 « proximité d'une chose dans le temps » (Bossuet, Oraison funèbre du Père Bourgoing ds Oraisons funèbres, éd. J. Truchet, p. 60). Dér. de voisin*; suff. -age*. L'a. et m. fr. connaissent visnage (1176-84 vignage, Gautier d'Arras, Eracle, éd. G. Raynaud de Lage, 391; 1remoit. xiiies. visnaige, Maître Elie, De Ovide de arte, éd. H. Kühne et E. Stengel, 325), formé avec changement de suff. d'apr. visné « voisinage » (ca 1130 visned, Lois Guillaume, éd. J. E. Matzke, 21,2, p. 19) d'un lat. pop. *vīcīnātus (dont le premier n'a pas été dissimilé car tonique, contrairement au de vīcīnus qui était atone) formé sur vīcīnus (voisin*).