VISÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) xves. [date du ms.] « regard, vue » (
Enfances Vivien, éd. C. Wahlund, p. 74);
b) ca 1480
prendre visée « action de diriger la vue, le regard vers un but, un objectif » (
Mistere Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 36730);
c) 1579
prendre la visée « ajuster une arme de trait » (
Des Périers,
Nouv. recreations, éd. K. Kasprzyk, 87, p. 299);
d) 1876
ligne de visée (
Lar. 19e);
e) 1975 aéron.
tête de visée (
Lar. encyclop. Suppl.);
2. 1400
jeter sa visee (que) « avoir l'intention de » (
Froissart,
Chroniques, éd. G. T. Diller, p. 658);
3. a) ca 1590 « direction de l'esprit vers une fin, un but » (
Montaigne,
Essais, I, 20, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 82);
b) 1661
prendre visée (
Molière,
École des maris, II, 6);
c) 1934 philos. (R.
Le Senne,
Obstacle et valeur, p. 214 ds
Lal. 1968). Part. passé fém. subst. de
viser1*.