VEINÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. a) 1690 « qui présente des filets colorés et sinueux »
bois veiné (
Fur.,
s.v. sinueux);
b) 1769 « qui présente des filons »
des souterrains veinés par les métaux (
Lemierre,
La Peint., p. 221); 1779
ces rocs, dont les flancs sont veinés de porphyre (
Roucher,
Les Mois, p. 163);
c) 1830 « dont les veines apparentes forment sous la peau des filets sinueux bleuâtres »
figure rougeaude et veinée de bleu (
Balzac,
Œuvres div., t. 2, pp. 196-197). Dér. de
veine*; suff.
-é*.