VANNE2, subst. masc. ou fém.
Étymol. et Hist. 1884 subst. masc. (
Moreau,
Souv. Pte et Gde Roquette, t. 1, p. 233:
Vanne. − Mensonge. Récit fantaisiste); 1893 subst. fém. ici, au sens de « remontrance, semonce violente » (
Martellière,
Gloss. Vendômois, p. 321); 1901 (
Rossignol,
Dict. arg., p. 109:
Vanne. Faire gagner quelqu'un à un jeu arnaqué est lui faire un vanne [
cf. p. 6: ...
arnaqués parce qu'il y a des trucs qui empêchent de gagner]); 1936 subst. fém. (
Céline,
Mort à crédit, p. 270: Toutes les
vannes qu'on peut vous filer avec des paroles). Déverbal de
vanner3* ou directement issu de
vanner1* à partir du sens de « tourmenter, harasser » et « berner, se moquer de » (v. étymol. et hist. 3 et 4).