VANNER3, verbe
Étymol. et Hist. 1791 (
Hébert,
Le Père Duchesne, n
o98, 4 ds
Quem. DDL t. 38: ils ont dit à leur roi, qui étoit un imbécile, foutez nous le camp, & et le roi
a vanné) [1874 arg. des voyous « débiter un boniment » et « tenir des propos désobligeants et mensongers » d'apr.
Esn. 1966] 1900 « mentir » (
Nouguier,
Notes manuscr. Dict. Delesalle); 1927 « être content, jubiler » (
Dussort,
Preuves exist., dép. par Esnault, 1938, p. 204); 1939 « plaisanter, dire des vannes » (
Galtier-
Boissière,
Devaux,
loc. cit.); 1953 « faire le fanfaron » (
Simonin,
loc. cit.). Spécialisation d'empl. de
vanner1* (v. étymol. et hist. 3) ou refait, surtout aux empl. les plus récents sur
vanne2*.